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Il existe autant de raison d'aller à Dublin que de week-end dans l'année. Réservez un vol et débarquez. Dépaysement et enchantement assurés !
Vous avez besoin d'un guide ?
Prenez un Dublinois, attention, un véritable Dub..., demandez-lui de vous raconter son Dublin (de préférence lorsque vous avez le temps et si possible devant un grand verre, cela peut durer très longtemps).
Regardez ses yeux s'interroger, s'embrumer, sourire, puis rire et se lancer.
Dublin, is a... "bloody city"... pas de panique, même si cette ville a vu naître Bram Stoker, le père de Dracula, elle n'est pas plus sanglante qu'une autre capitale, vous venez juste de découvrir un des charmes de Dublin : les dublinois et leur savoureuse langue, ils manipulent l'anglais avec humour et ne peuvent s'empécher de jouer avec les mots. Il prétendent que les anglais leur ont donné la langue pour en faire de la littérature.
Nous en sommes priés de les croire : Dublin s'enorgueillit de 3 prix Nobel de littérature (Yeats, Shaw, Beckett) et d'avoir vu naître Goldsmith, Joyce, St John Gogarty, Robinson, O'Casey, Doyle, Sheridan...
Oscar Wilde (2) est aussi un enfant de la ville, formé à Trinity College (3) au cœur du Dublin georgien. Fondée en 1592, l'université a formé la fine fleur de l'intelligence anglo-irlandaise. C'est là que l'on peut admirer le Book of Kells, manuscrit sur vélin du début du 9e sicle, écrit par les moines de Iona, il faut aussi visiter la grande salle de la bibliothque, Long Room agrémentée d'une galerie et d'une voûte (64m sur 12m).
En sortant, face à Trinity College, visitez la Banque d'Irlande construit en 1728 pour abriter le premier parlement irlandais, non loin, le Château de Dublin (4), par lequel toute l'Histoire d'Irlande est passée et où l'on peut admirer la magnifique Chester Beatty (5) Library. Revenez sur vos pas à la rencontre de Molly Malone,
(-The tart with the cart, la nénette à la brouette - je tiens des Irlandais, le secret des rugbymen de l'île : c'est Molly qui pousse dans la mélée) symbole du petit peuple de Dublin, elle se tient àl'entrée de Grafton Street, l'artère grouillante de Dublin.
St Stephen's Green, poumon de la ville, ce parc a été dessiné en 1877, il est entouré de grands hôtels particuliers célébrant l'âge d'or de Dublin : le plus célbre bâtiment est le Shelbourne Hôtel, véritable palace ayant conservé le charme irlandais de l'art de vivre de l'époque. Si vous n'y séjournez pas, allez prendre un verre au Horseshoe Bar .
Le tour de Dublin georgien serait incomplet sans passer par Merrion Square en remontant de Stephen Green à la hauteur du Selbhourne Hôtel, prendre Kildare Street et découvrez 4 musées nationaux . Le National Museum, où sont conservés les trésors archéologiques des premires heures de l'Irlande à nos jours, la collection des bijoux préhistoriques est considérée comme la plus belle collection d'Europe avec la Broche de Tara et le Calide d'Ardagh du 8e sicle. Apprenez tout sur l'Irlande à l'époque Viking. Si vous nê'tes pas las d'histoire, émerveillez -vous au State Heraldic Museum puis passant par Nassau Street, arrivez au National Galerie, pour tout savoir de la peinture irlandaise et des grands maîtres.
Assez des musées, promenez-vous, la Leinster House construite au sud de la Liffey par le Duc de Leinster .
le sud sera à la mode, avait-il répondu lorsqu'on lui fit remarquer que le sud n'était pas trés aristocratique... - il abrite aujourd'hui le parlement irlandais Dail Eireann. En face dans le Merrion Hôtel, plusieurs trés bons restaurants — d'un français qui a bien réussi à Dublin : Patrick Guilbaud. Ne croyez pas les mauvaises langues qui vous diraient qu'on mange mal dans cette ville.
Autour de Merrion Square, savourez le charme désuet . Au N°29, une maison georgienne restaurée, meublée vous raconte la vie de l'époque. Au N°1, la maison de la famille Wilde , Oscar est né à deux pas à Westland Row.
Profitez de l'ambiance de la ville, de la gentillesse des Dublinois, laissez-vous guider par votre feeling, flanez sur le long du canal (8), vous y croiserez peut-être Sean O'Casey, et filez dans un des trés nombreux pubs dublinois... Si la devise de la ville est : où les citoyens obéissent (5), il est un autre proverbe irlandais dit que dans les pubs, il n'y a pas d'inconnus simplement des amis dont on n'a pas encore fait la connaissance.
Slainte, à la votre, je vous laisse, pas besoin de moi pour commander la suite...
Je fais quoi maintenant ? J'ai rendez-vous au Gate Theatre avec un dublinois, promis, je vous emmène la prochaine fois faire le tour de Dublin by Night.
NOTES
Belle promenade à Dublin sans quitter votre fauteuil nous vous recommandons : www.grand-sud.com
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